Titre: Trump peut-il mettre fin à l’ALENA?
Le président Trump menace de mettre fin à l’ALENA et ceci nous est
anxiogène en tant que nation car nous savons tous que notre économie
dépend beaucoup des exportations.
Mais qu’en est-il du droit du président américain des mettre fin à ce pacte économique? La Constitution Américaine accorde expressément au Congrès américain et non au Président le pouvoir de réguler le commerce avec les nations étrangères (référence: un jugement de la Cour Suprême des États-Unis ‘Barclays Bank PLC v. Franchise Tax Board of California’). Mettre fin à l’ALENA devra faire l’objet d’un vote au Congrès Américain donc.
Je comprends donc ainsi une possible stratégie de M. Trudeau qui serait de faire un peu trainer les choses en longueur en restant debout et droit tout en s’assurant de rester poli et raisonnable, surtout envers les citoyens américains qui, ils sont très nombreux de ce genre, comprennent la bêtise de leur président. Les élections de mi-mandat sont dans moins de 6 mois au États-Unis et ont de bonnes chances de donner un congrès anti-Trump, surtout à la Chambre des représentants.
J’ai moi-même voté ce matin pour ces élections : plus de jus d’orange pour moi le matin. Ces oranges sont cultivées en Floride, un état ‘swing-state’ qui décide souvent des présidents américains, notamment en 2000 et 2016. ‘Money talks!’ comme disent si bien nos amis américains.
Mais qu’en est-il du droit du président américain des mettre fin à ce pacte économique? La Constitution Américaine accorde expressément au Congrès américain et non au Président le pouvoir de réguler le commerce avec les nations étrangères (référence: un jugement de la Cour Suprême des États-Unis ‘Barclays Bank PLC v. Franchise Tax Board of California’). Mettre fin à l’ALENA devra faire l’objet d’un vote au Congrès Américain donc.
Je comprends donc ainsi une possible stratégie de M. Trudeau qui serait de faire un peu trainer les choses en longueur en restant debout et droit tout en s’assurant de rester poli et raisonnable, surtout envers les citoyens américains qui, ils sont très nombreux de ce genre, comprennent la bêtise de leur président. Les élections de mi-mandat sont dans moins de 6 mois au États-Unis et ont de bonnes chances de donner un congrès anti-Trump, surtout à la Chambre des représentants.
J’ai moi-même voté ce matin pour ces élections : plus de jus d’orange pour moi le matin. Ces oranges sont cultivées en Floride, un état ‘swing-state’ qui décide souvent des présidents américains, notamment en 2000 et 2016. ‘Money talks!’ comme disent si bien nos amis américains.
Lévis
12 juin 2018
Aucun commentaire:
Publier un commentaire